15 mars 2015 : Une journée spirituelle organisée par le groupe LEGAUT
de Seine-et-Marne
« Une journée pour aborder Jésus sous un jour nouveau et parler des mythes religieux, qui sont le langage des hommes pour approcher de Dieu au plus juste »
Sur les thèmes :
- Jésus sans auréole
- Jésus pour le XXI siècle (d’après le livre de JS Spong)
Cette journée a été animée par Bernard Lamy. Elle a réuni 35 personnes, certaines assidues aux réunions de groupes Légaut de Paris ou de Seine et Marne, d’autres simplement intéressées par une autre vision, un langage plus adapté à notre monde actuel.
Après un moment de recueillement sous forme d’assise silencieuse (qui fut repris également en fin de journée), nous avons réfléchi au « Jésus sans auréole », en parcourant des étapes :
- aller du mystère que je suis au mystère de Jésus, (ne pas s’appesantir sur ce qu’on doit faire mais sur ce que l’on doit être),
- le mystère de Jésus : « les apôtres ont-ils vu Jésus ressuscité ?
Réponse de Marcel Légaut : même s’ils avaient été aveugles, ils l’auraient vu !
Du mystère de Jésus au mystère de Dieu : en se relevant de sa chute, Paul, devenu aveugle, est dans l’obscurité, mais c’est là qu’il trouve Dieu. L’arche d’alliance juive, « résidence » de Dieu, est vide.
Jésus pour le XXIème siècle : Dans son livre, John Sh elby Spong, évêque anglican, explique que dans leur désir de convaincre leurs frères juifs de l’erreur qu’ils avaient faite en crucifiant le Messie, les premiers chrétiens ont écrit les évangiles dans le souci de lier les paroles, faits et gestes de Jésus, à toutes les paroles de l’Ancien Testament qui annonçaient le Messie. En transposant ces paroles du niveau « mythologique » à un niveau historique, à travers une opération « magico-surnaturelle », on le rend inintelligible aux chrétiens du XXIème siècle. Il faut donc le réinterpréter, quitte à transgresser certains dogmes…
Grâce aux carrefours, questions nombreuses, un dialogue permanent et riche a pu s’établir entre animateur et assemblée, et cette journée, dans une ambiance amicale et conviviale, a éveillé le désir chez les participants qu’une journée spirituelle de ce genre puisse être proposée chaque année.
« Dans la vie spirituelle, il ne faut rien chercher d’extraordinaire. L’extraordinaire est dans la profondeur de l’ordinaire » (Graf Durckheim)
Brigitte et Emile Florin