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L’homme – oiseau

Ici tu te poses
Là-bas tu te reposes
Tu dis: « je suis chez moi »
Seulement lors du voyage 
Tu es celui qui va

Ce petit poème est écrit par un exilé Libanais et tiré du livre « Beyrouth-sur-Seine », son auteur Sabyl Ghoussoub (page 270).

Dans une voie d’escalade vaincre des passages difficiles est une grande joie, une valorisation formidable de la confiance en soi. 

Assaillies par la pub, par les produits nouveaux, par un commerce insatiable, des voix s’élèvent. Celle de Pierre Rabhi « La sobriété heureuse ». Un autre mot « sens ». Un besoin de reconnaissance pour chacun, ces évocations illustrent un petit pas vers le divin.

Sur <ARTE> des scientifiques font une recherche sur « les Pirates à Madagascar». À Madagascar pour faire des fouilles et retrouver des traces de leur passage, il faut l’autorisation des ancêtres, ce qui donne lieu à une grande fête avec des danses, de la musique, une cérémonie qui autorisera cette recherche qui ne sera plus sacrilège. Je trouve que cette fête et le respect de ces scientifiques à cette coutume est très divine.

Chez les musulmans l’expression : « si dieu le veut » montre la symbiose de cette religion avec la vie de tous les jours qui faisait l’admiration de Charles de Foucauld.

Aux informations, suite au terrible tremblement de terre en Turquie, au milieu des ruines, des enfants font une ronde en s’amusant : fantastique résilience.

« Retour à Séoul », un film sur l’adoption et la difficulté pour les adoptés de retrouver leur pays d’origine en simplicité : à son troisième voyage, dans un hôtel de Corée il y a un piano, elle est seule. Elle se rapproche du piano, appuie sur une touche ; elle se met à jouer : elle est chez elle...

Par goût je préfère l’épure, une direction que j’intègre qui m’est lisible et qui me sert ;

les paraboles, message du Christ ont cette qualité, cette force. Une force capable de prendre son envol comme tout ce qui est vivant.

Rémy LÉGAUT