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Il y eut huit jours à la Magnanerie avec Dominique Barnérias pour tenter de lire l’évangile à la lumière de sa vie comme Marcel Légaut aimait tant le faire et l’écrire dans « Méditation d’un chrétien du XXè siècle »

Ce fut la lecture suivie des chapitres : Notre Dame de l’Espérance, Bethzatha (Jean 5), le trésor caché II, les deux commandements, la samaritaine I.

D’abord, chaque jour, nous avions la possibilité de faire l’expérience de la présence de Dieu, dans le silence de l’oratoire, le temps que l’on veut, avant le petit déjeuner.

Puis Dominique nous demandait de l’écouter deux heures le matin et autant l’après-midi. Je n’ai rien enregistré, j’ai seulement pris quelques notes, assez peu d’ailleurs parce que nous avions la possibilité d’acheter son petit ouvrage : « Avec Marcel Légaut éveilleur spirituel » dans la collection Nouvelle cité, Prier 15 jours.

En fin de journée nous pouvions écrire une prière, nous recueillir et la lire dans l’oratoire.

Voici tout simplement le recueil de quelques notes prises à la volée et mes  prières rédigées le soir :

-        Il est important d’entrer dans l’intelligence de ce que Jésus a vécu, en correspondance avec les appels reçus, et d’entrer dans l’esprit qui animait Jésus : sa vie intérieure

-        La lecture de l’évangile nécessite une conversion du cœur. Se reformer pour trouver l’esprit de Jésus, voir comment il a cheminé vers son humanité…

-        Devenir contemporain de Jésus contemplant son activité spirituelle.

L’essentiel : l’accomplissement spirituel de chacun, passage de l’avoir à l’être. « Les vraies paroles sont issues du silence et y conduisent » dixit Marcel Légaut.

Dieu attend de l’amour ; soyons un peuple de disciples et non un peuple discipliné ; aimons-nous de l’amour dont il nous a aimés ; chercher qui est Jésus et qui il est pour moi.

Prières du soir :

Porter l’enfant de Marie et se laisser porter par lui

Le laisser naître en nous et le voir naître autour de nous

Qu’il grandisse en nos vies comme une joie d’être, un appel à devenir, une présence inouïe

Qu’il témoigne à travers nous, se donne, se laisse chercher.

Qu’il ressuscite enfin nous disant qui il est.

Pour entrer dans l’intelligence de ce que vous avez vécu Jésus, vous rencontrer

Et pour cela chercher à vous atteindre, me présentant tel que je suis, handicapé, puis me lever comme s’est levé le paralytique, et vous suivre.

Les vraies paroles sont issues du silence. Le vrai trésor n’apparaît qu’en notre être. Que Jésus, fruit de ce que nous sommes, soit béni. Et que ce que nous devenons fasse advenir Jésus, notre trésor caché.

Enfin je ne veux pas oublier cette expression de Sulivan

« Prier c’est être pris ! »

Jean-François Chenel