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Ma chère Marguerite Miolane,

Vous faites le désespoir des historiens ! Eh oui, Légaut vous désignant à Mirmande, me parlait d’un pilier du groupe. Et l’on sait si peu de vous. Née le 22 avril 1902 à Saint-Chamond (Loire), vous êtes normalienne à Saint-Étienne de 1918 à 1921. Vous y avez passé le Brevet Supérieur en 1920, puis, une année après, le certificat d’aptitude pédagogique. Vous êtes donc de la génération de Marcel Légaut (né en 1900) et votre amitié avec Pierre Renevier est presque celle d’un contemporain puisqu’il est né en 1895 mais a été normalien à Montbrison. Puis c’est l’exercice du métier d’institutrice : un an dans un premier poste (Saint-Bonnet-le-Courreau), deux ans dans le second (Essertines-en-Donzy), neuf ans dans le troisième à Saint-Martin-en-Coailleux. Vous devenez directrice d’école au poste suivant, Saint-Julien-en-Jarez de 1934 à 1941, et enfin, le cinquième poste est celui que vous occupez jusqu’à la retraite comme directrice à Saint-Chamond à partir de 1941 . 

Mais votre dossier professionnel ne donne aucun autre renseignement  : courrier à l’administration, congés, inspections. Il faut donc frapper à quatre autres portes :

Vous êtes, avec Pierre Renevier, la secrétaire, dans la Loire, de l’Union des membres de l’Enseignement public  fondé par Jacques Chevalier en 1925. Catholique, vous avez senti là un lien où l’on tient compte du sérieux du métier, de possibles maltraitances pour la pratique religieuse . L’engagement à Vichy de forces vives de ce syndicat est connu, dont le frère de Pierre Renevier. J’évoque là Marcel Renevier qui fut le secrétaire de Jacques Chevalier, l’un des responsables de la Légion française des combattants de la Loire et durement épuré à la Libération.

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