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fondatrice pour les mères mineures et chercheuse en modernisme

Marie-Thérèse Perrin est née le 8 octobre 1907 à Bellême (Orne). Nous la retrouvons en 1934 à la Sorbonne en philosophie avec un diplôme sur la pensée du père Lucien Laberthonnière, ecclésiastique issu du Berry, passé par le séminaire de Bourges, décédé deux ans auparavant. On ne pouvait alors se procurer ses livres, à l’Index, car ils étaient retirés du commerce. Elle se lie avec l’abbé Wehrlé, retiré à quelques kilomètres de Mamers, son lieu de résidence. Du coup, en 1935, Marie-Thérèse Perrin soutient son diplôme sur Laberthonnière et la philosophie cartésienne. Un projet de thèse sur La philosophie religieuse du père Laberthonnière inquiète le clergé local, amène Blondel à lui déconseiller un tel sujet mais, à Paris, « la jeune équipe de Jésuites, récemment entrée à la revue Etudes », fit tomber ses scrupules. Elle s’installe en région parisienne, ouvre une école secondaire dans l’esprit de la Théorie de l’éducation de Laberthonnière, connaît alors Louis Canet. Elle « fréquentait » assidûment « les réunions de recherche phénoménologiques de Gabriel Marcel et le dimanche, chez Marcel Légaut, nous méditions l’Evangile et discutions sur Claudel, Bernanos et Teilhard de Chardin. La guerre fit rupture dans nos projets » écrit-elle dans son Journal inédit. Professeur puis directrice « hors de son contexte culturel habituel », elle reprend son questionnement et s’inscrit en thèse d’université avec Henri Gouhier : Le père Laberthonnière. Contribution à l’étude de sa pensée. Cette thèse l’avait mise sur la voie de la correspondance de cet ecclésiastique à la Bibliothèque Nationale. Après sa retraite en 1973, elle publie trois ouvrages aux éditions Beauchesne à Paris et disparaît en laissant inédit un tapuscrit sur Mgr Mignot, archevêque d’Albi. Il y a donc lieu de procéder à l’étude de deux vies, la période de formation nous échappant : au service de mères mineures ; à la recherche du modernisme.

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