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Le groupe Légaut en Savoie en 2009

 

Le groupe se compose de 12 à 15 personnes de 60 à 80 ans qui, pour la plupart, ont eu à pâtir de l’institution ecclésiale. Il a été créé il y a une vingtaine d’années par François Garin et se réunit à Myans une dizaine de fois par an, généralement le samedi après-midi.

Bien que venant d’horizons très divers, les participants sont liés par une véritable amitié. Ils apprécient l’ambiance de liberté et de vérité des échanges que le travail sur des textes de Légaut peut susciter. Incidemment, l’expérience montre (tout au moins pour nous) que la lecture des textes de topos recueillis par Xavier Huot et Guy Sohier  sont plus propices à des réactions de l’auditoire et à des débats enrichissants. La lecture des livres convient mieux au dialogue intérieur que le lecteur doit entreprendre avec la profondeur de pensée de Marcel Légaut, mais en solitaire et selon son rythme.

Par ailleurs, en liaison avec le groupe d’Annecy, nous organisons des rencontres 2 ou 3 fois par an, avec des personnalités diverses, qui sont suivies par 30 ou 60 participants. Ces sessions du samedi après-midi et du dimanche ont permis d’entendre (et souvent plusieurs fois) : Marcel Légaut bien sûr avant 1990, Jean Jacob, Thérèse de Scott, Guy Lecomte, Bernard Besret, Maurice Bellet, Bernard Perret, Michel Benoist, Joseph Moingt, Bernard Feillet, etc., et de diversifier l’éventail des opinions. La responsabilité de ces rencontres reposait initialement sur F. Garin et G. Gérard. Depuis 3 ans, le flambeau a été repris par Pascal Valériano à la satisfaction de tous.

Pour l’AVENIR. 

Une très forte majorité du groupe est préoccupée par le défaut de renouvellement de ses membres et la dérive anti-conciliaire de la hiérarchie vaticane. Par contre, tout le monde est d’accord sur l’association de l’ACML avec Parvis sur la base décrite par G. Lecomte (voir pièce jointe). Dans cette ouverture, il nous semble que Légaut, en s’attaquant – à nos risques et périls – aux défauts de la spiritualité vivante des églises et en nous invitant à revenir à l’essentiel du message évangélique, touche à la racine du mal. Mais comment articuler « diversité et unité » ? « recherche personnelle et action collective » ? L’un des participants regrette aussi qu’un aspect plus concrètement social n’apparaisse pas ou mal dans ses livres. Enfin, dans les perspectives attendues, vis-à-vis de l’association, ne pourrions-nous pas envisager deux axes :

  1. nécessité d’élargir notre réflexion au-delà de Légaut, tout en restant proche de ses préoccupations. Les nouveaux courants de pensée ne manquent pas depuis une vingtaine d’années. On pourrait citer, entre autres : 
    o dans l’ordre sociologique, les pistes qu’ouvre l’œuvre de R. Girard…
    o dans l’ordre scientifique, les nouvelles perspectives qu’ouvre la théorie de l’évolution moderne, aux antipodes du créationnisme…
    o dans l’ordre philosophique et spirituel, de très nombreux ouvrages que l’ACML pourrait évoquer…
  2. pratiquement et immédiatement pour notre association : envisager une métamorphose de Mirmande, en élargissant son accès à tous les courants laïcs, indépendants de l’institution et en gardant le contrôle de la propriété.

 

Le groupe SAVOIE

P.S. Pour satisfaire à votre invitation, nous avons demandé au groupe d’y répondre individuellement et par écrit. ceci explique notre retard pour un avis à la fois collectif et divers – excusez-nous !